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Citations & autres



Gandhi :
« Le fatalisme a des limites. Nous devons nous en remettre au sort uniquement lorsque nous avons épuisé tous les remèdes. »
 « La force du nombre ne réjouit que le peureux. Celui qui est courageux en esprit se fait gloire de combattre seul. »
« La non-violence ne consiste pas à renoncer à toute lutte réelle contre le mal. C'est au contraire, contre le mal, une lutte plus active et plus réelle que la loi du talion. »
« Aucun pays ne s'est jamais élevé sans s'être purifié au feu de la souffrance. »

Churchill :
« Ne croyez pas que c'est la fin. C'est seulement le commencement du jugement, la première gorgée, le premier avant-goût d'une coupe amère qui nous sera tendue année après année, à moins que dans un suprême rétablissement de notre santé morale et de notre ardeur guerrière, nous nous relevions et combattions pour la liberté comme par le passé. » (5 octobre 1938 après accords de Munich)

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Jean Giono - "L'homme qui plantait des arbres" : 

Quand je réfléchis qu'un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays de Canaan, je trouve que, malgré tout, la condition humaine est admirable. Mais, quand je fais le compte de tout ce qu'il a fallu de constance dans la grandeur d'âme et d'acharnement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d'un immense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cette oeuvre digne de Dieu.


Merci à Christophe

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Ban-Ki Moon, à l'occasion de la journée mondiale de la non-violence, le 2 octobre, date de naissance de Gandhi :



«L'ONU s'efforce d'exploiter cette force pour faire disparaître les préjugés, mettre fin aux conflits et cultiver le respect et la compréhension entre les peuples et les pays »


«L'appel à la non-violence est comme un fil rouge dans la Charte des Nations Unies : « pratiquer la tolérance, vivre en paix l'un avec l'autre dans un esprit de bon voisinage »; « il ne sera pas fait usage de la force des armes ».


« Chaque collectivité, chaque famille et chaque personne a un rôle déterminant à jouer dans l'élimination de la violence et la création d'une culture de paix ». « En cette Journée internationale, utilisons ensemble cette grande force qu'est la non-violence afin d'édifier des sociétés pacifiques et justes pour nous-mêmes et pour nos enfants. »

Merci à Jean-Samuel.


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Hyppolite Taine - "Tant que l'homme ne s'intéresse qu'à soi", extrait des Origines de la France contemporaine (Livre IV, chapitre 1)  :

Tant qu'un homme ne s'intéresse qu'à soi, à sa fortune, à son avancement, à son succès personnel propre, il s'intéresse à bien peu de chose : tout cela est de médiocre importance et de courte durée, comme lui-même. À côté de cette barque qu'il conduit avec tant de soins, il y en a des milliers et des millions d'autres, de structure pareille et de taille à peu près égale : aucune d'elles ne vaut beaucoup, et la sienne ne vaut pas davantage. De quelque façon qu'il l'approvisionne et la manoeuvre, elle restera toujours ce qu'elle est, étroite et fragile ; il a beau la pavoiser, la décorer, la pousser aux premiers rangs : en trois pas, il en a fait le tour. C'est en vain qu'il la répare et la ménage ; au bout de quelques années, elle fait eau ; un peu plus tôt, un peu plus tard, elle s'effondre, elle va s'engloutir, et avec elle périra tout le travail qu'elle a coûté. Est-il raisonnable de tant travailler pour elle, et un si mince objet vaut-il la peine d'un si grand effort ? 
(...)
Chez le plus grand nombre d'hommes et dans le plus grand nombre de leurs actes, l'intérêt personnel l'emporte sur l'intérêt commun, et, contre l'instinct égoïste, l'instinct social est faible. - C'est pourquoi il est dangereux de l'affaiblir ; l'individu n'est que trop tenté de préférer sa barque au navire ; si l'on veut qu'il y monte et qu'il y travaille, il faut lui fournir des facilités et des motifs pour y monter et pour y travailler ; à tout le moins, il ne faut pas lui en ôter. Or cela dépend de l'État, sorte de vaisseau amiral et central, seul armé, qui tient sous ses canons tous les navires subordonnés ; car, quelle que soit la société, provinciale ou municipale, enseignante ou hospitalière, religieuse ou laïque, c'est l'État qui en fabrique ou en adopte le statut, bon ou mauvais, et qui, par ses lois, ses tribunaux et ses gendarmes, en procure l'exécution, stricte ou lâche. Partant [Par conséquent], sur cet article, il est responsable ; à lui d'agréer ou d'imposer le bon statut, la forme sociale la plus propre à fortifier l'instinct social, à entretenir le zèle désintéressé, à encourager le travail volontaire ou gratuit. 

Merci aux Veilleurs d'Orléans pour cette contribution.
Plus de beaux textes sur le site Bonheur pour tous.

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Jean d'Ormesson, "Résistez" :  




Extrait d'une lettre ouverte du 4 juillet 1981 adressée à François Mitterrand et publiée dans le Figaro Magazine.

« Résistez. Résistez aux séductions moutonnières de la médiocrité, à l'ignominie des retournements intéressés, aux murmures de la lâcheté qui ne recule devant l'effort que pour se trouver tout à coup, mais trop tard, acculée à la tragédie. Résistez. Résistez. Gardez par dessus-tout l'amour de la liberté et votre sens critique. Combattez par l'ironie des indignations trop légitimes. Combattez par l'espérance un pessimisme trop justifié. »
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Victor Hugo, Choses vues, "La famille est le cristal de la société" : 

Toute doctrine sociale qui chercher à détruire la famille est mauvaise et, qui plus est, inapplicable. Sauf à se recomposer plus tard, la société est soluble, la famille non. C'est qu'il n'entre dans la composition de la famille que des lois naturelles ; la société, elle, est soluble par tout l'alliage de lois factices, artificielles, transitoires, expédientes, contingentes, accidentelles, qui se mêle à sa constitution. Il peut souvent être utile, être nécessaire, être bon de dissoudre une société quand elle est mauvaise ou trop vieille, ou mal venue. Il n'est jamais utile, ni nécessaire, ni bon, de mettre en poussière la famille. Quand vous décomposez une société, ce que vous trouvez pour dernier résidu, ce n'est pas l'individu, c'est la famille. La famille est le cristal de la société.

Merci à Pierre pour cette contribution.


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Charles Péguy, Extrait de L'argent, suite (1913) :

Rien n'est aussi poignant, je le sais, que le spectacle de tout un peuple qui se relève et veut son relèvement, et poursuit son relèvement.
Et rien n'est aussi poignant que le spectacle d'une jeunesse qui se révolte. Je le sais.
Si je ne le dis pas plus souvent, c'est que j'ai horreur de tout ce qui est excitation et de tout ce qui est romantisme et d'un enthousiasme qui n'est point ceinturé.
Mais enfin il est permis d'en parler, pourvu qu'on en parle sévèrement.
Rien n'est aussi anxieusement beau que le spectacle d'un peuple qui se relève, d'un mouvement intérieur, par un ressourcement profond de son antique orgueil...


Merci à Stéphane pour cette contribution.


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Quelques brèves citations : 

"Tout compromis repose sur des concessions mutuelles, mais il ne saurait y avoir de concessions mutuelles lorsqu'il s'agit de principes fondamentaux." Mahatma Gandhi

"Nul ne peut te léser, si tu ne le veux point, car tu ne seras lésé que si tu juges qu'on te lèse." Épictète

"Enlève le mot fatalité de ton dictionnaire, et tu verras que changera le monde." Franck Dunand

"L'homme qui déplace une montagne commence par déplacer les petites pierres." Confucius.

"Si ce n'est aujourd'hui, ce sera demain : rappelons nous que la patience est le pilier de la sagesse." Frédéric Mistral.

"La seule révolution possible c'est d'essayer de s'améliorer soi-même en espérant que les autres fassent la même démarche; le monde ira mieux alors; crois-moi c'est le seul chemin." Georges Brassens


"Devant tout ce qui arrive, pense à rentrer en toi-même et cherche quelle faculté tu possèdes pour y faire face." Épictète

"La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire." L'Abbé Pierre

"Deux choses participent à la connaissance : le silence tranquille et l'intériorité." Bouddha

"Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale que d'être bien adapté à une société malade." Jiddu Krishnamurti

"L'arbre devient solide sous le vent." Sénèque

"Avoir le courage d'entreprendre quelque chose est l'un des principaux facteurs du succès." James A. Worsham

Merci à Anne.


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Gustave Thibon :

"Jadis, l'homme intérieurement libre manifestait son indépendance en violant les interdits sociaux.
Aujourd'hui, la même liberté se traduit, non en enfreignant des défenses, mais en refusant des licences.
Tout se permettre étant devenu la loi, l'ennemi des lois n'a plus qu'une issue : recréer au dedans ces mêmes lois que rien ni personne ne lui imposent plus du dehors"

"il faut consentir au mal en ce sens qu'il ne faut se dissimuler ni son existence ni sa force, mais il ne faut pas s'y résigner.
Il faut y consentir comme un guerrier accepte, pour mieux le vaincre, la réalité de son ennemi.
Cette acceptation est à l'opposé de la résignation.
La façon la plus radicale de s'abandonner au mal est de refuser d'en prendre conscience"

"Être dans le vent : une ambition de feuille morte."

Merci à Emmanuel.